Mardi 9 juillet Le grand départ

Le grand départ.
Au programme bus, train, 3 avions (et 2 escales). On arrivera à Bornéo demain soir...
Ca y est, c'est parti avec un départ sur les chapeaux de roue car j'ai bossé jusqu'à 12h. 

Le temps de rentrer, de rassembler les dernières affaires, de chercher le chargeur de la DS d'Emma que nous ne retrouverons pas et en voiture, ou plutôt en minibus pour la gare (merci encore à Laurent pour le taxi). 

Nous prenons le train de 13h26 pour l'aéroport de Genève et première panique pour Emma qui a oublié "fillette" à la maison alors qu'elle avait été de tous nos voyages jusqu'à présent. 
Tant pis et promis, nous trouverons un doudou malaisien, vu que les doudous de l'aéroport de Genève ne conviennent pas à Emma.

Nous décollons à 17h05 avec KLM pour Amsterdam et nous sommes assis juste derrière la 1ère classe, ça donne envie en voyant leurs repas ! Pour nous, ce sera un sandwich au fromage.

Voila nous attendons maintenant le vol de 20h55 en direction de Kuala Lumpur.

Commentaire d'Emma

C'est trop drôle de regarder maman dormir dans l'avion avec sa tête qui bouge dans tous les sens.

Mercredi 10 juillet : Voyage voyage

Bon choix de vidéos à bord, ce sera "Monstres et Compagnie" pour Emma, "Gangster Squad" pour Ninny et "A good day to die hard", cinquième volet de la saga des aventures de John Mc Lane avec Bruce Willis. Il n' y pas l'humour d'une journée en enfer ni le suspense de piège de cristal mais ce pop corn movie se laisse regarder dans l'avion.

Emma a dormi presque 7 heures dans l'avion, donc un seul film au compteur.

Le vol avec KLM s'est très bien passé, personnel naviguant sympa, très grand choix de musiques et de vidéos et nourriture ok sauf pour Emma mais nous avions prévu de la viande séchée, du pain, des tomates et des carottes. Un dernier goût de Suisse.

... Et 10'510 km plus loin.

En arrivant, ce sont des champs de palmiers à huile à perte de vue que nous apercevons aux alentours de Kuala Lumpur.

Nous atterrissons vers 15 heures à Kuala Lumpur où nous nous étions déjà arrêté en allant à Bali. Les formalités douanières sont ultra rapides, pas de fiche à remplir, un coup de tampon dans le passeport et c'est réglé.

Nous récupérons nos bagages et nous achetons nos billets de bus pour le transfert vers le second aéroport (LCC), réservé aux compagnies low cost.

Sur le chemin, nous passons devant le circuit de F1 de Sepang. Nous cherchons un doudou de remplacement mais ils sont trop européens pour Emma qui souhaite un doudou malaisien, ce sera donc pour plus tard.

Nous prenons un vol avec Air Asia à 18h20 en direction de Bornéo. J'avais réservé un petit en cas sur le vol. Il fait très frais (voire glacial) dans l'avion et les hôtesses sont prêtes à vous vendre des couvertures.

Nous arrivons à 20h10 à Kuching, la capitale de l'état du Sarawak. Les formalités douanières sont un peu plus longues, prise d'empreintes digitales comme aux Etats-Unis, comme quoi, même au bout du monde, la technologie avance.

Notre chauffeur nous attend et c'est parti pour 45 minutes de route pour atteindre notre B&B, the "Kebun".

Au total, 27 heures de voyage porte à porte. Nous sommes tout de même en forme car nous avons dormi durant les 2 vols. Le "Kebun" est une longhouse, c'est à dire une maison communautaire, très bien rénovée. 
http://www.thekebun.com
La déco est superbe, il faudra attendre pour les photos car la connexion internet est très lente. Le confort est spartiate, douche et wc à l'extérieur. La maison longue est cloisonnée avec plusieurs chambres. 

Malgré notre arrivée tardive, les propriétaires nous ont gardé un repas chaud (poisson en beignet, boeuf et riz). Nous rencontrons également trois françaises qui dorment dans la longhouse.

En allant à la douche, première catastrophe car nous avons claqué la porte sans prendre les clés. Il est tard et il faudra un moment avant de trouver quelqu'un.

Nous avons du mal à trouver le sommeil à cause du décalage horaire et des bruits de la jungle.

Jeudi 11 juillet : Orangs-outans et cascade

Réveil tardif ce matin vers 9h30. Difficile de trouver le bon rythme. Petit-déjeuner rapide et nous filons vers le Matang Wildlife Center, un petit parc zoologique pour une première approche des animaux de Bornéo. 

http://sarawaktourism.com/attraction/matang-wildlife-centre/
Le Kebun nous met à disposition un Pajero automatique et c'est parti pour la conduite à gauche. Le centre est surtout sympa pour voir des orangs-outans ainsi que les hornbill rhinocéros, des oiseaux avec une sorte de double bec jaune-orange. Nous passons un bon moment à observer les orangs-outans s'amuser.

 


L'après-midi, direction le Kubah National Park pour une randonnée de 3 heures dans la jungle et une petite baignade dans une cascade. http://sarawaktourism.com/attraction/kubah-national-park/

Nous croisons quelques écureuils qui s'enfuient en entendant les bavardages d'Emma et nous apprécions la marche au milieu des arbres géants et des lianes. Ninny réussit à nous suivre avec ses bâtons de marche.

Vendredi 12 juillet Rafflésie et plage

La maison longue

La rafflésie

Emma est en pleine forme mais n'a pas encore son rythme de sommeil.

Ninny a décidé de garder son Natel (téléphone portable pour les français) à l'heure suisse et a mis son réveil à 7h30. Ça ne nous servira pas à grand chose de l'entendre sonner sur la plage dans l'après midi !

Réveil donc vers 8h30 et départ vers le parc national de Gunung Gading, réputé pour abriter la plus grande fleur du monde, la rafflésie. Changement de standing pour la voiture, une vieille Toyota tout droit sortie des années 1970, verte, sans direction assistée comme lorsque j'ai passé mon permis.

Mais ça roule ! Arrivée 1 heure plus tard au parc après un passage de rivière en ferry

et la traversée de jolies routes de campagne. 

En plus de l'entrée du parc, nous louons cette fois les services d'un guide pour ne pas passer à côté de cette fameuse fleur. Il faut d'ailleurs se renseigner avant de venir pour ne pas faire choux blanc. Nous avons de la chance, une rafflésie a fleuri 1 jour auparavant, il faut se dépêcher car  la floraison ne dure que 7 jours. La ballade dans la jungle est sympa, nous voyons des rafflésies qui ont 1 mois, 4 mois et 9 mois, juste avant qu'elle ne fleurisse ainsi qu'après floraison, où elle se met à dégager des odeurs de viande en putréfaction. 

Puis direction Padan beach, au bord de la mer de Chine. La plage est bordée de cocotiers, le ciel est bleu et l'eau est plus chaude que l'air alors qu'il fait 32 degrés, on dirait le bain d'Emma !

La plage est déserte car les habitants ne viennent que le week-end. Pas de touristes, sauf une famille de français et une famille belge un peu plus tard. Peu de touristes européens à Bornéo, nous étions les seuls européens dans l'avion entre Kuala Lumpur et Kuching. Je m'attendais à plus de touristes anglophones car il y a le lonely planet sur Bornéo alors qu'il n' y a pas de guide du routard.

Et c'est parti pour l'après midi plage où Emma passera son temps dans l'eau et à jouer au freesby . Avant de partir, nous achetons une noix de coco mais Emma n'aime pas le goût du jus. Elle n'aime pas non plus la coco d'ailleurs.

Samedi 13 juillet : Ethnies et lucioles

Ce matin, nous avons été réveillés par une pluie tropicale (sauf Emma) et nous ne nous levons que vers 9h. Le ciel est gris sur le Sarawak et le démarrage est plus difficile. Finalement nous partons pour visiter Kuching, la capitale de l'état du Sarawak. Nous récupérons le Pajero, première difficulté pour mettre de l'essence ou plutôt du Diesel justement. Il faut payer avant de se servir comme aux Etats-Unis. Nous visitons  le quartier indien et ses textiles ainsi que le Chinatown local où nous visiterons un joli temple chinois. Nous en profitons pour acheter quelques souvenirs.

Puis directions le Sarawak Cultural Village, l'équivalent malaisien du Ballenberg pour les suisses, sauf qu'à la place des chalets, ce sont des habitations des différentes ethnies de la région. 
http://www.scv.com.my
Nous visitons 7 maisons dont de gigantesques longhouses ressemblant à de véritables immeubles avec appartements, mais en bois. La visite se conclut par un spectacle de danses traditionnelles très bien fait. 

Nous nous dépêchons de rejoindre l'embarcadère pour une balade de 3 heures au milieu de la mangrove. Nous chercherons désespérément des dauphins Irrawady, mais nous ne verrons que quelques singes. A la tombée de la nuit, le capitaine nous offrira un peu de nourriture. Il attendait pour se nourrir depuis 5 heures du matin, période de ramadan oblige. La balade aurait été banale si nous n'avions pu apercevoir des lucioles. C'est merveilleux de les voir clignoter dans la nuit au milieu des arbres ou sur l'eau. Nous en aurons même sur nous et Ninny gardera la sienne jusqu'au bout de la promenade.

Retour au Kebun où nous avons déménagé. Nous sommes passé de la maison longue au bungalow, des wc à l'extérieur aux wc intérieurs, ... Que de luxe !

Dimanche 14 juillet : Bad day

Panne, crevaison et chauves-souris, ce sera le résumé de la journée.

Tout avait pourtant bien commencé, soleil au rendez-vous. Nous partons confiant en Pajéro pour le marché de la jungle à la frontière indonésienne. Après une demi-heure de route, le Pajéro s'immobilise. Dans notre malchance, nous nous sommes arrêtés devant un petit garage. Le garagiste ausculte la batterie et change un fusible et miracle ça re-démarre. Pas pour longtemps, 6 km plus loin, re-belote mais à un feu rouge cette fois, au milieu de nulle part.

J'appelle le Kebun et le service de dépannage arrive une demi-heure plus tard. Mais rien n'y fait, le Pajéro demeure silencieux. Nous rentrons avec le minibus au Kebun pour prendre la fameuse Toyota gris-vert et c'est reparti. Nous avons perdu plus de 2 heures et voilà que le GPS nous conduit au milieu de nulle part. Nous avons passé un petit marché et nous revenons sur nos pas. Le temps de prendre un petit repas

et directement la fairy cave qui devrait être immense et nécessiter 1 heure de visite selon le Lonely Planet mais qui parait bien minuscule (ou alors le GPS s'est encore trompé). Directement après, direction la wind cave en anticipant de 200 mètres les ordres du GPS qui est toujours dans les choux. La Toyota saute un peu sur la route, elle est mauvaise cette route, la direction est de plus en plus difficile, j'ai trop l'habitude de la direction assistée. Rien de tout cela, la roue avant droite est à plat. Heureusement, il y a un vieux cric et une roue de secours dans le coffre mais je n'ai pas changé une roue depuis 1996 en vacances avec la 205, où plutôt en vacances avec Ninny en 205. Un chauffeur viendra à mon secours heureusement.

Enfin, nous pouvons encore sauver notre journée avec la visite de la wind cave , une grande grotte calcaire avec des stalactites, des stalagmites mais surtout des milliers et des milliers de chauves-souris. Nous en voyons très près, elles sont toutes petites sans leurs ailes déployées et font des bruits stridents et nous avons même la chance de voir un nid avec 2 chauves-sourissons (si si ça existe!).

Et comme le dit l'adage, espérons que demain sera un autre jour ...

Lundi 15 juillet : Good day

Orangs-outangs et kayak. Les jours se suivent et ne ressemblent pas. Nous reprenons avec angoisse le Pajero ce matin, ouf tout se passera bien aujourd'hui. Direction le centre de réhabilitation de Semmengoh, pas pour les orangs-outangs délinquants mais pour les habituer peu a peu à la vie sauvage. 
http://sarawaktourism.com/attraction/semenggoh-nature-reserve/
C'est une immense forêt où ils sont nourris à 9h et 16h, s'ils sont envie de venir car si la forêt subvient à leur besoin, ils ne montrent pas le bout de leur nez. Nous avons la chance de voir une maman et son petit, qui après avoir mangé et fait quelques exercices dans les arbres, traversera la route devant nous pour rejoindre une autre partie de la forêt.

Puis ce sera une descente de 11 km en kayak, Emma et moi dans un kayak et Ninny seule dans le sien. Emma apprend rapidement la synchronisation des mouvements, pour Ninny, ce sera plus laborieux et souvent cocasse à regarder avec des tours sur elle même, des virées sur les berges ou sur les rochers.

Une pluie tropicale chaude viendra nous rafraîchir de temps à autre.

Mardi 16 juillet : Dans la jungle à Bako

Une journée coup de coeur pour la visite de notre dernier parc du Sarawak, le parc national de Bako. 
http://sarawaktourism.com/attraction/bako-national-park/
Nous quittons notre longhouse, allégés de nos affaires qu'Adrian nous apportera gracieusement vendredi à l'aéroport lors de notre vol pour Kuala Lumpur. Adrian est vraiment aux petits soins pour nous car il nous dépose également gratuitement à l'embarcadère du parc à 1 heure de son B&B. En plus Nous aurons payé 6 nuits au lieu de 7 car il nous a offert la nuit dans le parc.

Adrian est australien, il a travaillé dans l'industrie du cinéma, à Bornéo depuis 1987, et il a ouvert son B&B il y a 3 ans, d'abord  2 bungalows puis la rénovation de la longhouse.

Départ en bateau et arrivée au milieu de la mangrove.

Nous attaquons par 1 heure de randonnée escarpée pour arriver à la première plage. Nous apercevons en chemin une famille de singes nasiques, des singes rigolos avec un gros nez, emblématiques de Bornéo. 

Pour le retour, nous hélons un bateau pour nous ramener et nous restaurer. Nous  repartons, en bateau, pour une magnifique plage presque déserte, entourée de rochers et d'arbres tombant dans la mer, un décor de "Robinson Crusoé" pour les plus anciens ou de "La Plage" pour les plus jeunes. Nous avions prévu de faire le retour à pied mais nous préférons profiter de la plage, de la mer et pour jouer au freesby. 

Retour en bateau avec de magnifiques points de vue et c'est reparti pour une petite marche forêt et mangrove en fin d'après-midi. C'est très marécageux par endroits et je me retrouve presque comme Pierre Richard dans "la chèvre", m'enfonçant dans le sable mouvant.

Nous voyons également beaucoup de macaques en fin d'après-midi, qui descendent des arbres

 

Commentaires Emma

Je trouve que le parc est joli, que les plages sont jolies et que la mangrove est intéressante.

Bravo à maman pour sa marche sans bâtons.

Mercredi 17 juillet : Rendez-vous en terre inconnue chez les Iban

Aujourd'hui, nous nous sommes imaginés participer à "Rendez-vous en terre inconnue", sans Frédéric Lopez,  à la rencontre des Ibans, une tribu de Bornéo.

Une famille nous attends effectivement à des milliers de km de chez nous.

Nous quittons le parc de Bako au petit matin. Adrian nous a organisé le transfert en bateau plus tôt que les 1ers départ prévus ainsi que le transfert en minibus jusqu'au centre de Kuching. Tout la logistique dont il s'est occupée pour nous a été parfaite, ce n'est d'ailleurs pas vraiment un B&B qu'il tient, mais bien plus pour toute l'aide qu'il nous a apporté.
Nous rencontrons Danney, qui sera notre guide pour ces 3 prochains jours. Nous aurons 4 heures de route, avec un arrêt au marché de Serian pour faire le plein de provision et une pause déjeuner à Lachau. 

C'est bizarre mais en nous enfonçant au coeur de Bornéo, nous voyons beaucoup plus les effets de la déforestation et de la culture des palmiers pour l'huile de palme qu'aux abords de Kuching. Les longhouse au bord de la route sont neuves et construites en dur. Notre expédition se poursuit avec 45 minutes de pirogue à moteur sur le lac de Batang Ai, lac artificiel créé lors de la création du barrage. C'est un long chemin mais c'est le prix à payer pour approcher une des dernière longhouse authentique, Ukom, construite en bois et en tôle en 1985 lorsque la construction du barrage a englouti l'ancienne.

Mais cette longhouse ne survivra plus pour très longtemps car la communauté a décidé d'en construire une nouvelle en dur un peu plus loin. Quoi de plus normal quand on voit leur condition de vie dans la longhouse actuelle, leur aspiration à la modernité est naturelle. Il n'y aura bientôt plus que des longhouses aménagées pour les touristes. Nous aurons profité de leur hospitalité en les côtoyant au plus près. Notre longhouse est un assemblage de bric et de broc ou cohabitent 32 familles. Elle est comme son nom l'indique très longue avec d'un côté le couloir et la zone de vie commune et de l'autre les logements des famille, séparés par de fines cloisons. 

Après avoir salué le chef de la communauté (très jeune, 32 ans) et bu un verre d'alcool de riz, qui ne sera malheureusement pas le dernier, nous intégrons le logement de notre famille d'accueil. Notre logement est comme une auberge ouverte aux 4 vents, chacun passe dire bonjour, discuter, grignoter et boire. Emma et Ninny participeront à l'élaboration du repas avec toute la famille. 

Les verres d'alcool de riz continuent  à tourner, OOO HAAA (santé), nous grignotons de la biche qu'ils viennent de tuer, cuite au barbecue, des concombres en attendant un vrai festin. Nous rencontrons un couple de français logeant également dans la longhouse qui termine un tour de l'Asie du sud-est de 7 mois et nous partageons quelques expériences avec eux. Le contact avec les Ibans se fait avec des gestes et des sourires et nous passerons une très bonne soirée.

Ninny attire l'attention, difficile pour eux de situer Madagascar mais ils sont unanimes pour relever une origine indonésienne. Le nombre de bouteille d'alcool de riz, peu fermenté (riz, canne à sucre et levure) ou plus fort (leur whisky local) bu est impressionnant, surtout que comme le même verre tourne, ils restent devant nous jusqu'à ce que chacun ait fini son verre. Les hommes prennent un malin plaisir à faire boire les femmes.

La soirée continue par des danses traditionnelles de chasseurs et de danseuses.

Nous discutons avec le chef, élu depuis 6 mois pour une période de 5 ans . C'est le fils de l'ancien chef mais la succession n'est plus automatique comme par le passé. Il a été élu à la mort de son père, l'ancien chef.

Après de nombreux verre d'alcool de riz plus tard, nous nous couchons sur nos matelas équipés de moustiquaires, un peu comme Antoine de Maximy dans J'irai dormir chez vous. Tout à coup, plein de bruit dehors, nous apprendrons le lendemain matin que c'était une dispute conjugale et que tous les autres habitants ont accouru pour apaiser la situation. C'est ça la vie en communauté. Malgré l'alcool, nous entendrons le bruit des coqs, qui chantent bien avant le petit matin, et une pluie tropicale matinale.